La recette véritable, 2006
Comment naît le solide ? Peut-on et comment s’en défaire ? Qu’est-ce que l’évidence ? Ce texte est né d’une volonté de dissoudre, de casser des rigidités structurelles et habituelles.
Culinaire, géométrique, religieux, biologique, géologique, encyclopédique, gymnique, il s’articule en 3 chapitres et se déroule comme l’histoire phénoménologique d’un regard qui s’assouplit.
Un lâcher prise, de la définition à la redécouverte du proverbe en passant par le paradoxe.
Ainsi qu’une mise en rotation permet de dégager des trésors (voir mouvement de l’orpailleur), le jeu d’associations et de combinaisons de sons (homophonies et anagrammes) dans ce texte, fait émerger de nouveaux sens..
En cherchant dans les mots « le point qui le met en contact avec ce qu’il ne dit pas » (Yves Bonnefoy), une béance, une suspension par simultanéité de sens
(v. langue des oiseaux).