Cinématographomanie, 2000

Ventilateur, bande de lumière évoquant la pellicule, main en contre-jour passant de l’objectif au paysage, jeux de lumière et de reflets…

Cette suite de scènes quasi-abstraites évoque le cinéma, et plus particulièrement « l’illusion cinématographique » de Bergson, celle qui découpe le mouvement.

« vous aurez beau rapprocher à l’infini deux instants ou deux positions, le mouvement se fera toujours dans l’intervalle entre les deux, donc derrière votre dos », dit-il dans « L’évolution créatrice » où il rapproche l’appareil cinématographique de l’appareil perceptif.

Video projetée sur papier, au sein de l’installation Dodos (moulage sur moule en plâtre et papier journal vierge étendu sur sol et murs)